Un Alien fait la queue pour aller jeter ses ordures dans une décharge galactique. Mais pris d'ennui,  il décide d'aller sur la planète la plus proche pour se débarrasser de ses déchets....

Dans un musée, de nos jours. Un diorama représente deux jeunes soldats dans les tranchées. Soudain, nous sommes projetés à l’intérieur du diorama : les soldats figés s’animent, la terreur se lit sur leur visage – la caméra danse autour d’eux – explosions, chaos, brouillard : tout voltige dans les airs. À chaque tir, ils tressaillent et se recroquevillent sur eux-mêmes. À travers son approche chorégraphique de l’animation, Uncanny Valley questionne la représentation de cette réalité terrible, et réactualise la mémoire des tranchées dans un langage audiovisuel contemporain. Chaque image en prise de vue réelle révèle son lot de souffrances et de détails. La futilité de la guerre, les affres du conflit et de la survie, la découverte de la fraternité, au milieu de toute cette folie. UNCANNY VALLEY est un cauchemar hypnotique, une révélation impossible à oublier.

DEAD RECKONING est une balade autour du Ring – le boulevard de Vienne – pour nous faire pénétrer dans la ville, avant de tomber, manger et finir aux toilettes. La mort est toujours présente, toujours devant nous. Le film suit le cycle de la vie et le rythme d’une ville. Les lieux filmés montrent combien Vienne a été influencée par les cultures du monde entier. Le squelette animé, qui incarne même un serveur malpoli, symbolise l’humour noir des Viennois…

Guillaume Deyrolles traverse la guerre de 14-18 comme une furie. Il sera tour à tour séminariste, matelot, canonnier, boxeur, soldat, capitaine, aventurier, escroc, marlou, mondain, chimiste, acrobate, cabotin, héros, ivrogne, et surtout poète.

Dans un environnement montagneux et désertique, une architecture est juchée entre les versants de deux montagnes, faisant face à un vaste horizon.
Ce complexe est parcouru par des êtres se déplaçant selon un mode de locomotion terrestre particulier, ni bipède, ni quadrupède, effectuant une procession ininterrompue et aliénante le long de cette architecture.

Une journée de marche au Fort Zeelandia.
Les images de paysages taïwanais, des éoliennes, de barrage aux Pays-Bas et ses patineurs se superposent lentenment. En même temps, j'utilise la rotoscopie pour insérer les motifs de la faïence de Delft et ainsi retrouver les traces de l'époque de la Compagnie des Indes Orientales.
A travers les liens qui unissent l'Asie et l'Europe, ce film est un regard sur les habitants, l'urbanisme, la nature du présent.

Sur un terril où le temps humain s'est figé, seul le rythme de la nature imprime encore ses marques. 

Dans une piscine olympique déserte, un troupeau de girafes se lance dans un enchaînement de plongeons acrobatiques de haut vol.

Perdu dans ses cauchemars, Thierry le gardien de phare regarde tristement les méduses qui passent en ondulant derrière les fenêtres… Il y a des années que son phare s’est abîmé sous l’océan. Dans sa chambre vide, Lucie contemple la gravure d’une plage lointaine. Lucie s’endort. Thierry perd le sommeil. Tous deux vont se rejoindre sur la plage de leurs rêves…

Un avatar du réalisateur est envoyé dans une sorte de tour du monde sans quitter ses quatre murs.

Gloire à toutes les âmes qui se terrent sur des planchers pourris et qui errent sans savoir que faire...

Une jeune femme, à la découverte de son propre corps, exprime de manière sensitive et poétique la dimension lyrique de la Sonate pour violoncelle seul de Ligeti.